Apple Retail France s’est enfin rendue compte qu’elle embauchait du personnel à temps partiel – souvent imposé – avec un faible salaire annuel. Elle se décide donc cette année à réévaluer tous les plus bas salaires, qui atteindront donc 11€60 bruts de l’heure à partir du 1er novembre. Nous demandions plus, mais il s’agira ici de l’unique point de nos demandes repris dans l’accord.
Pour le reste, eh bien il faudra se contenter de miettes. La prise en charge du transport en commun passe à 70%, et la direction se laisse le temps de la réflexion pour les autres moyens de transport.
Aucune volonté d’inclure un temps de pause supplémentaire, mais la volonté d’avoir une réflexion sur le temps de pause déjà existant (notamment pour les remote déportées).
L’augmentation annuelle sera cette année à nouveau plutôt faible : 0,31% – 1,46% ou 2,31% selon les « performances » de l’employé.
On nous remet dans le package la monétisation du CET déjà signée l’année dernière mais pas encore mise en place, histoire de gonfler tout ça.
En revanche, rien pour l’augmentation du budget du C.E, ni pour une prime d’intéressement ou encore une prime de vacances. Le volontariat pour les jours fériés est jugé pour l’instant « trop compliqué » à mettre en place.
Bref, une série d’ajustements pour des populations spécifiques, qui certes en ont bien besoin (les bas salaires) mais qui laisse de côté les efforts fournis par l’ensemble des équipes, qui méritent d’être valorisés. Surtout que les chiffres d’Apple Retail France qui nous ont été dévoilés pour l’année fiscale 2015 laisse entrevoir de gros chiffres dégagés par Apple mais sur lesquels sont ponctionnés les « achats de marchandise », une somme importante comme l’on s’en doute.
Évidemment, là dessus, il ne reste plus grand chose pour faire en sorte que chacun se sente « exceptionnel » dans une boîte « exceptionnelle »…