« Organisation du temps de travail », c’était le thème des négociations qui devaient débuter en février 2022 avec la direction ; un sujet très attendu par l’ensemble des salariés.
À cette occasion, nous avions plusieurs revendications, dont :
- passage aux 32h payées 35h ;
- instauration de deux pauses au cours de la journée en plus de la pause déjeuner ;
- permettre à chaque salarié de pouvoir choisir d’avoir deux jours de repos consécutifs ou pas (fin du SPLIT) ;
- majoration des samedis travaillés…
Malheureusement la CFDT, seule, en a décidé autrement en refusant de prolonger la durée des mandats du CSE jusqu’au printemps 2023, ce qui met un terme prématuré au calendrier des négociations prévues. Une démarche que ne nous comprenons pas et qu’ils justifient en expliquant que « la refonte du CSE est la priorité pour les salariés contrairement à l’organisation du temps de travail ».
Nous ne comprenons pas plus leur démarche lorsqu’ils déclarent souhaiter du changement pour le CSE alors qu’ils sont l’un des deux syndicats majoritaires.
Cette position va, à notre sens, contre les intérêts des salariés.
Notre déception est d’autant plus grande que nous considérons cette négociation aussi importante qu’urgente et nous ne savons pas quand elle pourra avoir lieu, si elle a lieu…